Écologie de bouts de chandelles

Avec le matraquage qu’on subit de toute part sur le sujet (loin de moi l’idée de le trouver inutile), le citoyen moyen qui ne se sent pas un minimum concerné par le développement durable est soit sourd, muet et aveugle, soit d’un égoïsme sans nom auquel cas j’espère qu’il ne lit pas Nombril.net, le vilain. Ouste ! Hors de mon blog, Satan.

Je ne crois pas être exemplaire dans ce domaine ; j’essaye de prendre mon vélo autant que possible, mais il m’arrive de prendre ma voiture seul dans certaines circonstances parce que ce sera plus simple que d’emprunter les transports en commun. Je trie autant que possible mes déchets, sans porter d’attention très particulière à l’emballage des produits que j’achète. Bien que je sois au courant de la question.

J’ai constaté, lors de mes dernières courses, que les navettes que j’achète pour les goûters de mes filles étaient désormais sur-emballées dans un sachet individuel. Ça ne m’aurait pas forcément traumatisé si ma fille ne consommait pas ses navettes fourrées au Nut à la pâte chocolatée. Résultat : pour préparer son goûter, je déchire l’emballage individuel, je fourre de chocolat, je réemballe le tout avec du papier alu tout en me disant que je suis un bourreau de la planète. Continuer la lecture de « Écologie de bouts de chandelles »

Télégramme transatlantique

J’apprends, par l’intermédiaire du site de l’école Marcel Pagnol, que ma fille veut connaître l’adresse de mon blog tout neuf.

Sûrement pour frimer devant ses copines.

Alors, spécialement pour elle, cette petite image d’une nouvelle star du net.

Victoria - Papa m\'a mise sur son blog !

— Ma fille, tu ferais mieux de profiter de l’Île de Groix plutôt que de surfer sur le net !

Halte à l’immobilisme

Voilà, ça fait déjà quelques semaines que la nouvelle équipe municipale est aux commandes à Colombes, et force est de constater que, concernant les dossiers les plus urgents, rien n’est encore fait.

J’en veux pour preuve cette édifiante photo prise le dimanche 27 avril vers 11 heures (constat d’huissier à l’appui) juste en face de la mairie (comme en atteste l’enseigne de l’échoppe La Brasserie de l’Hôtel de Ville que l’on aperçoit en arrière plan). Continuer la lecture de « Halte à l’immobilisme »

L’Île aux enfants

Île de Groix - Port-LayUn seul être vous manque et tout est dépeuplé ?

Victoria vient de partir ce matin avec les élèves de sa classe de CM1 pour une classe de mer de deux semaines (wahou ! la clâââsse ! de mon temps, une semaine c’était le grand max) sur l’Île de Groix, où la ville de Colombes possède une propriété.

Quinze jours pour pêcher les crevettes et observer les marées, en pincer pour les crabes sans trop négliger les conjugaisons, les fractions, l’histoire et tutti quanti.

Quinze jours de tranquillité à la maison ? Hum… Pas sûr, car la petite sœur Esther est restée et ne compte pas se faire oublier. Et puis trouvera-t-on vraiment la tranquillité d’esprit ? Comme 25 autres mamans fébriles, Marie a composé les 10 chiffres du numéro surtaxé, puis environ 7 autres codes intermédiaires pour enfin entendre un message disant (dans les grandes lignes) « Tout va bien ! on a même eu une heure d’avance. Extinction des feux à 21 heures ». Nous voilà bien avancés. Nous ne saurons donc pas si Victoria a vomi pendant tout le voyage ni si sa copine est passée sous les roues du car pendant un arrêt-pipi, ni s’il y avait un cancrelat sous les draps ou si la soupe n’était pas bonne.

Mes derniers mots pour ma fille :

— Amuse-toi bien !
— Travaille bien !
— Profite bien !

Pfff, ces parents, à part des injonctions, y savent rien dire.

[Illustration : Édouard Lomont – cliquez sur l’image pour la voir en entier]

Héritage(s) (et démarrage)

Tandis que, sur mon vélo et sous le soleil, je pédalais le cœur léger mais le dos chargé par mes achats dominicaux du marché de Colombes (Hauts-de-Seine), me vint cette pensée que j’avais repris la tradition paternelle des courses du dimanche au marché. Notons qu’il a fallu que je retourne en banlieue, dans les Hauts-de-Seine, comme du temps de ma jeunesse meudonnaise, après onze années passées à Paris, pour que ça devienne habituel. À Paris, va savoir pourquoi, je n’allais qu’exceptionnellement au marché, me contentant de mon hyper de périphérie pour les « grosses courses » et d’un bon primeur et d’un bon boucher à proximité pour rehausser la qualité des assiettes (les primeurs en supermarché, c’est pas la joie). Continuer la lecture de « Héritage(s) (et démarrage) »

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