Blanche Colombes

En rentrant hier soir d’une virée parisienne (vu et apprécié un très beau spectacle de Silvia Malagugini à La Bellevilloise : Malagun), il tombait quelques petits flocons, juste de quoi donner au sol une allure métallique.

Ce matin, les premiers flocons avaient appelés de nombreux renforts et Colombes s’est réveillée sous une belle couverture d’hiver.

Mon petit chaperon rouge (notre illustration) était toute guillerette en allant à l’école et j’avais du mal à la suivre. Les autres enfants aussi poussaient des cris d’excitation. Et tout adulte que je suis, je dois dire que je partageais leur allégresse devant un si beau spectacle.

007

Chauffe, Marcel !

Des orages étaient annoncés pour ce samedi, mais c’est sous un ciel bienveillant et avec des températures estivales que s’est déroulée la kermesse de fin d’année à l’école Marcel Pagnol où étaient scolarisées pour la dernière année ensemble mes deux filles (Esther restera à Marcel Pagnol l’année prochaine, mais Victoria fait son entrée – tadaaaa – au collège !).

De crainte d’un arrosage céleste, le dispositif « habituel » (on prend très vite des habitudes !) était inversé : la scène était sous le chapiteau protecteur tandis que le fumeux stand saucisse-merguez était relégué au coin opposé de la cour. Eh bien c’était très pratique ainsi et pluie ou pas pluie, je pense qu’il mériterait d’être reconduit les années suivantes. Les enfants étaient tous réunis, par classe, autour de cette scène dans un « périmètre de sécurité » et les enchaînements d’un spectacle à l’autre étaient fluides. Les différents numéros étaient variés, originaux et ce spectacle m’a semblé plus rythmé que les années précédentes. Un grand bravo aux organisateurs et aux participants pour leurs efforts ! Continuer la lecture de « Chauffe, Marcel ! »

Européennes : des Verts et désamours

La particularité de l’élection européenne est la multiplicité des niveaux auxquels elle peut être lue. Au niveau européen, tout d’abord, puisque l’assemblée qui vient d’être élue dépasse très largement notre frontière française. Et puis au niveau national, au niveau « régional » (puisque le scrutin français est découpé en 8 grandes circonscriptions), au niveau départemental et enfin au niveau municipal. Certains experts iront jusqu’à analyser le résultat bureau par bureau – et après tout, pourquoi pas, même européenne, une élection est aussi un travail de terrain pour les forces politiques qui s’affrontent (j’en profite pour signaler que Cannabis sans frontières n’a pas daigné m’apporter ni tract ni échantillon gratuit dans ma boîte aux lettres, quelle campagne pathétique !).

Ben pas de chance cette fois-ci parce que quel que soit le niveau observé, les résultats ne sont pas très réjouissants pour le militant socialiste que je suis (mince, je crois que j’ai lâché un scoop !).

La nouvelle assemblée européenne

Commençons par le plus important. Au niveau européen, c’est globalement une progression des forces de droite. Certes, cette situation est, peu ou prou, la résultante de situations nationales disparates mais la macro-analyse (je ne suis pas assez spécialiste pour vous présenter quelque chose de plus étayé) montre que, généralement, la droite au pouvoir n’est pas sanctionnée, au contraire (Pologne, Allemagne, Italie, …) alors que la gauche au pouvoir l’est plus ou moins virulemment (Angleterre, Espagne…). Il y a des exceptions, comme en Suède ou en Grèce mais au finale, les principales coalitions de droite européennes (Parti Populaire Européen et Démocrates Européens) auront une confortable avance sur les coalitions de gauche/centre gauche. Il est vrai que le mode de fonctionnement très spécifique des institutions européennes fait que cette simple grille de lecture gauche vs. droite n’est pas suffisante pour analyser chaque vote (gauche et droite pouvant défendre ensemble des intérêts nationaux, etc.), il n’empêche qu’entre une Europe plus sociale et une Europe plus économiquement libérale, le choix a été fait. Continuer la lecture de « Européennes : des Verts et désamours »

His name is Lucas

Sans surprise, c’est Bernard Lucas qui a été élu hier soir conseiller général du canton Nord-Ouest de Colombes avec 59,74 % des suffrages exprimés.

Poussée très très timide de la participation qui progresse d’environ 1 point (environ 110 voix). Augmentation du vote blanc/nul (+ 30 votes) peu surprenant pour un second tour.

Que penser de ce résultat ? Si Bernard Lucas remporte sans souci cette élection partielle, on peut toutefois être un peu déçu de son score pas tout à fait au niveau de ce que laisser espérer le premier tour. La mobilisation au second tour aura plutôt profité à Lionnel Rainfray qui fait ses meilleurs scores là où la participation est (toutes proportions gardées) plus forte ; le report de voix à gauche, quant à lui, n’aura pas été excellent.

Toujours à l’affut d’un jeu de mot foireux, j’aurais voulu titrer ce billet « Lucas : carton ! » mais ça sera pour une autre fois !

Le rapport de force gauche/droite affiché sur le canton (60/40) se rapproche de celui observé en 1998 et n’offre pas à la droite beaucoup de raisons d’espérer un rapide retournement de situation. Reste à Bernard Lucas et à sa suppléante Nora Djebbari le soin de travailler pendant deux ans sur les dossiers du canton, à montrer que leur action est pertinente en dépit d’une majorité UMP au Conseil Général pour « confirmer » en 2011 dans le cadre d’une élection générale pour laquelle le taux de participation, espérons-le, permettra des analyses moins aléatoires.

Jouons aux Dames (et pas aux échecs !)

jeu de dames
jeu de dames

Duel féminin ce soir pour la tête du Parti Socialiste.

Hier soir, couché après minuit mais sans les résultats autres que locaux, je me retournais dans mon lit. Je vois le radio-réveil indiquer 00:59 et j’allume la radio. Au journal de 01:00, la journaliste de France Inter annonce que Ségolène Royal se dirige vers la victoire avec 45 % des voix…

Ma première réaction, c’est de me dire que, décidément, les médias donnent vraiment une information partielle, partiale, déformée, simplifiée, enfin bref… Je râle, quoi. Ce matin, au journal de 08:00 (le plus écouté de France, comme l’annonçait avec fierté l’équipe – et en tant qu’auditeur, j’avoue que j’apprécie la tranche 7-10 de la station), l’annonce est plus nuancée. Si l’on prend sa calculette et si l’on additionne les voix de Martine Aubry à celles de Benoît Hamon, ce devrait être Martine Aubry qui sera élue ce soir.

Évidemment, c’est moins simple que ça, la dynamique des reports n’étant jamais parfaitement prédictible (l’exemple en est donné avec les voix de la motion A qui ne se sont pas portées sur Martine Aubry sans quoi elle serait arrivée en tête et peut-être même avec une majorité absolue), l’issue du scrutin de ce soir n’est sûrement pas pliée.

J’ai essayé de trouver le score de Ségolène Royal dans les Bouches du Rhône : mais aucune information ne se trouve sur le site du PS. C’est par voix de presse qu’on en trouve. Apparemment, 69 % sur ce scrutin contre 73 % au vote du 6 novembre. J’avoue que les mécaniques d’appareil qui permettent d’avoir ce genre de score m’échappent un peu, et comme le faisait remarquer Philippe Sarre lors d’une récente réunion, à Colombes, le pluralisme s’exprime en toute liberté, et je suis fier et heureux de cet esprit d’équipe local qu’on voudrait retrouver aux niveaux fédéral et national. Ne soyons toutefois pas naïf, dès lors qu’il y a des enjeux de pouvoir – eh oui ! la politique, c’est ça ! – des rivalités surgissent, des ambitions s’affrontent, des tensions s’exacerbent. Ensuite, à chacun en son âme et conscience de choisir comment mener ces combats. À Colombes, au PS, chacun est loyal (on ne peut pas en dire autant de l’UMP). Je ne crois pas qu’au PS, nous soyons irréprochables plus qu’ailleurs, néanmoins, un certain nombre de règles (dont l’interdiction du vote par procuration) limite les errements.

J’en profite pour dire que le PS est souvent moqué dans les médias ou par ses opposants à l’occasion de ces élections (on avait eu droit au même son de cloche à l’époque de la désignation de notre candidat pour les élections présidentielles de 2007). N’empêche que ce que prouve ce coup de projecteur sur nos fonctionnements mais qui n’est pas assez dit, c’est la vraie démocratie interne qui règne au Parti Socialiste. L’UMP, sur ce sujet, pourrait en prendre de la graine.

J’espère que le choix des militants, ce soir, sera celui qui favorisera, selon moi, bien plus sûrement l’unité du PS. Nous avons devant nous la proche bataille des Européennes, et pour 2012 l’enjeu fort de mettre un terme à cette politique de casse des services publics (justice, prud’hommes, école, …) et d’injustice (sociale, fiscale, …). Les dégâts déjà causés seront, hélas, des dégâts assez durables.

La gauche, la droite, le PS, le MoDem

On entend beaucoup de choses en ce moment, à l’occasion du très prochain congrès du Parti Socialiste [NB : l’essentiel de cet article a été rédigé avant le congrès, même si la touche finale a été apportée ce dimanche], concernant la stratégie d’alliance (l’alliance avec le MoDem serait portée par la motion de Royal et bannie par les autres).

Discours simplificateur à l’extrême. Discours brouillé par tous, avec des arguments avancés (par exemple, Vincent Peillon, soutien de la motion de Ségolène Royal, indique que l’alliance avec le MoDem n’est pas à l’ordre du jour puisque le MoDem n’a pas encore choisi entre la gauche et la droite – comme s’il allait le faire bientôt !) qui ne correspondent pas toujours à la réalité des positions.

Il y a une vérité, c’est que ce sujet divise profondément les militants et que ce sera (si le PS survit au congrès ;-) l’occasion de nouveaux affrontements internes fratricides comme le débat sur le référendum européen l’avait déjà été. J’ai entendu à Colombes des camarades s’exprimer en se disant plus proches du MoDem que du PC. D’autres prendre le contrepied, voyant dans cette dérive droitière la perte de notre identité socialiste (sous-entendu au profit d’une identité sociale-démocrate). Ceci pour l’échelon local. Mais au niveau national, on a entendu, notamment l’année dernière à l’occasion des Présidentielles, plusieurs ténors (Royal, Cohn-Bendit, Rocard et j’en passe…) envisageant, voire appelant de leur vœu, une alliance PS-MoDem.

Ce sujet de division, comme les autres, ne doit pas être tabou. Il provoquera sans doute des départs du PS, pour ceux qui estiment que le parti ne va pas dans le bon sens (le PS colombien a d’ailleurs vécu le départ de certains vers une gauche plus radicale et d’autres vers le MoDem, comme quoi il est difficile de contenter tout le monde !!!), au fur et à mesure de l’évolution de la « ligne du parti » sur ce point.

Et puis il y a les pratiques, empreintes de pragmatisme ! À Colombes, une « union de la gauche » façon « majorité plurielle » (PS + Verts + PC) a été la stratégie assumée dès le premier tour et s’est avérée gagnante. À Asnières, une union PS + MoDem au deuxième tour a permis un rassemblement démocrate pour barrer la route à une droite indigne. La motion D portée par Martine Aubry clame haut et fort « À gauche ! », mais à Lille, la même Martine Aubry travaille en bonne intelligence avec le MoDem.
Je pourrais multiplier les exemples mais le constat est là : pour des raisons de stratégie, peu chahutées par les médias avides de simplification, le sujet paraît central dans les tractations actuelles en vue du congrès alors qu’il ne l’est pas. Parce que s’il l’était, on aurait depuis longtemps une alliance Delanoë-Aubry-Royal (qui ne considèrent pas le MoDem comme un ennemi définitif) contre Hamon (MoDemKraft, Nein Danke !).

[Suite au congrès…]

La synthèse n’a pas eu lieu à Reims, car s’il y avait, je pense, matière à réunir une majorité sur l’orientation politique du PS, avec les 80 % des motions A, D et E, il n’y a pas eu de facto possibilité de constituer une autre majorité. La motion Royal a été incapable de réunir le moindre consensus autour d’elle (hormis les 1,5 % anecdotique de la motion B), et le « front anti-Ségolène » n’a pas su se constituer, probablement (mais je n’observais ça que d’un œil lointain) à cause d’egos trop gonflés incapables de s’effacer devant l’intérêt (supposé) collectif. D’après moi, Delanoë porte, à cet égard, une lourde responsabilité dans la stérilité de ce congrès. Aubry, quant à elle, peut assez dignement poursuivre sa campagne en continuant de relayer le point central de sa motion : le rassemblement. Et quel que soit le résultat à l’issue des scrutins des 20 et 21 novembre (car je doute qu’une majorité absolue surgisse dès le premier tour), le PS aura du boulot pour retrouver sa cohésion, et, plus important encore, sa crédibilité et son audibilité auprès des Français, car le fonctionnement interne du parti, c’est peut-être passionnant, ou affligeant, selon le point de vue, mais ça ne concerne que le petit cercle des militants.

Parlons encore un peu du MoDem. Je ne sais pas trop sur quoi table François Bayrou. Est-il tellement optimiste qu’il parie sur un effondrement du PS dont tous les déçus qui ne se sentent pas tentés par l’ultragauche (pour reprendre l’expression à la mode du moment !) le rejoindrait ??? En tout cas, comme ceux de l’UMP (c’est de bonne guerre), il moque la stérilité actuelle du PS qui n’aura donc toujours pas tranché la question de l’alliance avec le MoDem, mais lui, de son côté, s’est-il prononcé sur ce qu’il souhaiterait ? Pense-t-il obtenir des majorités sans alliance ?!

Casser la barraque

Comme à l’occasion du vote interne du PS pour désigner le candidat socialiste en vue des présidentielles de 2007, les socialistes de Colombes ont voté en respectant l’ordre de classement qu’on retrouve au niveau national.

Comme pour ce précédent vote, les rapports de force locaux restent différents. Là où au niveau national, Ségolène Royal met 5 points dans la vue à ses deux concurrents directs Delanoë et Aubry, tout se joue dans un mouchoir de poche à Colombes avec un tiercé où les motions E et D sont séparées de 3 voix avec des scores tournant autour de 30 %.

Notons que la motion C conduite par Benoît Hamon fait un score assez en retrait du score national (9 % contre 19 %), ce que j’attribue aux propos très radicaux que tient l’animateur local de cette motion, plus mélenchoniste qu’hamoniste.

* * *

J’entends la radio ce matin parler de nette victoire de Ségolène Royal mais je n’ai entendu personne noter que son score est diminué de moitié par rapport au vote des primaires présidentielles où elle avait fait 60 % au premier tour. Je suis de mauvaise foi, il y avait 6 motions (disons 4, vu le peu de représentativité des motions B et F) et non 3 candidats, et il ne s’agissait pas d’un vote pour une personne mais un groupement. Nous en reparlerons le 20, pour la désignation du premier secrétaire, quand auront eu lieu les tractations interne et ça va être chaud !

Plus que tout autre leader de motion en effet, Ségolène Royal exacerbe les opinions. On l’adore ou on la déteste. On peut lui concéder qu’en matière de pratique politique, elle se démarque, et son show de la fraternité au Zénith en est l’une des plus visibles manifestations. Reste qu’il n’est pas certain que cette autre manière de faire de la politique soit celle qu’attendent la majorité des militants, et en ce qui me concerne, je lui trouve un penchant démagogique qui me déplaît. Je ne veux pas que l’on batte Sarkozy avec ses propres armes. Sa déclaration impromptue sur le remboursement des arriérés de cotisations pour que les militants en difficulté financière puissent voter est l’illustration parfaite de la prise de position unilatérale sans aucune considération pour le parti et son mode de fonctionnement. Que l’on réfléchisse à la grille de cotisation, que l’on souhaite élargir la base militante (NB : quel parti ne le souhaite pas ?!), soit (la majorité municipale a bien révisé le tarif des prestations familiales dans un esprit de justice sociale !), mais qu’on le fasse dans la concertation, le réalisme et le respect du fonctionnement du parti (après quoi on pourra parler d’exemplarité).

* * *

Pas plus au niveau local qu’au niveau national ou fédéral (i.e. départemental), je ne me sens capable de faire des pronostics sur la façon dont vont se constituer les majorités, mais si au niveau local un accord entre deux des trois motions arrivées en tête suffit à faire une majorité claire de 60 %, compte tenu des scores nationaux une telle arithmétique serait plus difficile à trouver. Ce matin, sur France Inter, Royal disait beaucoup de bien de Benoît Hamon, mais sur la question de l’alliance avec le Modem, c’est entre la motion E et la motion C qu’on mesure le plus grand antagonisme (NB : plus tard dans la journée, Martine Aubry a fermement pris une position contre une alliance avec le MoDem, confirmant ainsi un positionnement stratégique plus à gauche que celui des motions A et E).

Comme je l’expliquais en réponse à un commentaire polémique et manquant sérieusement de rigueur d’un Jeune(s) UMP sur le blog d’Alexis Bachelay, la leçon de ce scrutin n’est certainement pas la révélation d’un déficit idéologique au PS, mais, malheureusement, celle d’un déficit de leadership dont les médias font leur miel depuis trop longtemps hélas.

* * *

Addendum
Tiens ! Au moins une bonne nouvelle aujourd’hui : Mélenchon quitte le PS. J’estime que, depuis un bon moment, ses prises de positions montraient qu’il n’avait plus grand chose à y faire. Il souhaite fonder un nouveau parti à gauche, et je pense qu’entre le PS et le nouveau parti d’Olivier Besancenot qui ne sera jamais un parti de gouvernement, il y a un espace laissé de plus en plus vaquant par un PC incapable de muter.

Toute première fois !

L\'invitation pour la célébration de notre PACS à la mairie de Colombes

Eh voilà ! Après 15 ans de vie dans le péché… on continue à vivre dans le péché !

C’est avec une certaine fierté que Marie et moi seront, dans quelques minutes, les premiers pacsés en mairie à Colombes devant Philippe Sarre ; il faut dire que la procédure administrative au Tribunal d’Instance est aussi joyeuse qu’une déclaration de vol au commissariat et qu’il est bon de mettre un peu de rituel dans nos vies. Avec toute la modestie qui me caractérise, j’avoue que c’est moi qui ai suggéré à l’équipe municipale de procéder à ce genre de célébration, à la fois de manière intéressée (charité bien ordonnée commence par soi-même), mais également parce que le PACS est une des belles création d’un gouvernement de gauche et il y a un petit côté militant laïque à transformer l’hôtel de ville en autel civil.

En cherchant sur le web quelques informations sur les formalités qui pourraient être nécessaires pour cette cérémonie en mairie, je suis tombé sur une polémique intéressante qui a animé le conseil municipal du quinzième arrondissement parisien (tenu par la droite) pour savoir si, oui ou non, il fallait célébrer des pacs en mairie, quand les arrondissements tenus par la gauche avaient déjà mis en place cette pratique. Où l’on voit qu’il n’est pas facile, quand on est de droite, de lutter contre les préjugés moraux (et vaguement homophobes) de son propre camp.
Sur cet affaire, la vision d’un élu de gauche et celle d’une élue de droite.

Je souhaite, par avance, plein de bonheur à tous les futurs pacsés colombiens !

Mon tout premier conseil municipal

J’aurais bien aimé vous raconter ici mon tout premier conseil municipal… si je ne m’étais pas planté en notant la date sur mon Palm.

Du coup, quand je me suis pointé (avec mon p’tit vélo) vers 19h15, avec mon petit pique-nique sur le dos, à la mairie, que j’ai vu les portes principales fermées et qu’on m’a annoncé la nouvelle, eh bien…

N’en faites pas tout un Mister

[Je prie les 7 personnes, ainsi qu’aux 3 égarés de Google, qui constituent mon lectorat de bien vouloir m’excuser de la trop longue période de silence dans lesquelles je les ai laissées, avides qu’elles étaient, bien entendu, de lire ma prose.]

C’est le sujet dont bruisse actuellement le tout-Colombes.

Deux salves sur des différents blogs qui « comptent » : à droite chez Olivier Camps-Vacquer et chez Denis Butaye. Tandis qu’à gauche on observe plutôt un silence gêné, en se bornant à intervenir éventuellement dans les commentaires. Continuer la lecture de « N’en faites pas tout un Mister »