Chauffe, Marcel !

Des orages étaient annoncés pour ce samedi, mais c’est sous un ciel bienveillant et avec des températures estivales que s’est déroulée la kermesse de fin d’année à l’école Marcel Pagnol où étaient scolarisées pour la dernière année ensemble mes deux filles (Esther restera à Marcel Pagnol l’année prochaine, mais Victoria fait son entrée – tadaaaa – au collège !).

De crainte d’un arrosage céleste, le dispositif « habituel » (on prend très vite des habitudes !) était inversé : la scène était sous le chapiteau protecteur tandis que le fumeux stand saucisse-merguez était relégué au coin opposé de la cour. Eh bien c’était très pratique ainsi et pluie ou pas pluie, je pense qu’il mériterait d’être reconduit les années suivantes. Les enfants étaient tous réunis, par classe, autour de cette scène dans un « périmètre de sécurité » et les enchaînements d’un spectacle à l’autre étaient fluides. Les différents numéros étaient variés, originaux et ce spectacle m’a semblé plus rythmé que les années précédentes. Un grand bravo aux organisateurs et aux participants pour leurs efforts ! Continuer la lecture de « Chauffe, Marcel ! »

Mordre 2009 à pleines dents !

Dans un billet récent de son Standblog, Tristan Nitot, grand zélateur français de la fondation Mozilla qui promeut l’excellent navigateur « libre » Firefox s’interrogeait sur les résolutions de chacun pour essayer, cette année, de consommer moins (ou mieux) ainsi que sur les objets en notre possession depuis de nombreuses années.

J’ai 41 ans et je n’ai jamais acheté dans ma vie qu’une seule voiture (en 1999) : tant que j’ai pu vivre sans, j’ai vécu sans. J’exagère ! Je pourrais toujours vivre sans, mais il faut reconnaître que lorsque l’on a des enfants et que l’on vit en banlieue, la voiture rend de nombreux services. Pendant longtemps, j’allais à l’hypermarché le plus proche en transport en commun et je rentrais chargé comme un baudet avec de quoi tenir la semaine. Mais quand arrive le premier enfant et qu’aux courses du foyer s’additionnent les bouteilles d’eau (recyclables) des biberons et les couches-culottes (jetables), ça commence à tenir de la gageure.

Aujourd’hui encore, j’ai la chance de bosser pas loin de mon lieu de résidence ; je vais au bureau en vélo aussi souvent que possible (comme je le disais déjà dans un précédent billet consacré à l’écologie – je radote !). J’essaye de recycler autant que possible, l’écologie fait partie de mes préoccupations quotidiennes mais je n’en fais pas une priorité qui efface toutes les autres. Il m’arrive de consommer par plaisir. Informaticien, j’aime bien avoir des gadgets électroniques mais pour autant, je ne cherche pas à avoir toujours le dernier cri. Certes, un agenda électronique n’est pas indispensable, et un seul d’entre eux coûte bien plus cher que tous les agendas papiers qu’il permet de remplacer. J’en suis à mon 4ème, mais je n’en achète un nouveau que quand l’ancien est en panne (oui, c’est pas forcément très solide, ces trucs-là, et comme beaucoup de choses qu’on achète à notre époque, ça coûte moins cher à remplacer qu’à réparer).

  • J’ai donc le même PDA depuis 4 ans
  • J’ai la même voiture depuis 9 ans
  • J’ai la même femme depuis 15 ans (je suis vachement développement durable, dans ce domaine)
  • J’ai la même combinaison de ski depuis 20 ans
  • mais l’objet manufacturé que j’ai depuis le plus longtemps, si je passe sur certains bouquins transmis de génération en génération (ainsi que certains doudous), c’est ce magnifique peigne probablement de la marque Country (Monoprix) que j’ai depuis mes 14 ans, âgé donc de 27 ans.
Un beau peigne en forme de lame de rasoir
Un beau peigne en forme de lame de rasoir

Je vous assure que je n’étais pas punk à cet âge !

Voyez, pas une seule de ses dents ne manque (on ne peut pas en dire autant de mes cheveux) !

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À mes quelques lecteurs, je profite de ce billet pour leur souhaiter une excellente année 2009 !

Écologie de bouts de chandelles

Avec le matraquage qu’on subit de toute part sur le sujet (loin de moi l’idée de le trouver inutile), le citoyen moyen qui ne se sent pas un minimum concerné par le développement durable est soit sourd, muet et aveugle, soit d’un égoïsme sans nom auquel cas j’espère qu’il ne lit pas Nombril.net, le vilain. Ouste ! Hors de mon blog, Satan.

Je ne crois pas être exemplaire dans ce domaine ; j’essaye de prendre mon vélo autant que possible, mais il m’arrive de prendre ma voiture seul dans certaines circonstances parce que ce sera plus simple que d’emprunter les transports en commun. Je trie autant que possible mes déchets, sans porter d’attention très particulière à l’emballage des produits que j’achète. Bien que je sois au courant de la question.

J’ai constaté, lors de mes dernières courses, que les navettes que j’achète pour les goûters de mes filles étaient désormais sur-emballées dans un sachet individuel. Ça ne m’aurait pas forcément traumatisé si ma fille ne consommait pas ses navettes fourrées au Nut à la pâte chocolatée. Résultat : pour préparer son goûter, je déchire l’emballage individuel, je fourre de chocolat, je réemballe le tout avec du papier alu tout en me disant que je suis un bourreau de la planète. Continuer la lecture de « Écologie de bouts de chandelles »

Halte à l’immobilisme

Voilà, ça fait déjà quelques semaines que la nouvelle équipe municipale est aux commandes à Colombes, et force est de constater que, concernant les dossiers les plus urgents, rien n’est encore fait.

J’en veux pour preuve cette édifiante photo prise le dimanche 27 avril vers 11 heures (constat d’huissier à l’appui) juste en face de la mairie (comme en atteste l’enseigne de l’échoppe La Brasserie de l’Hôtel de Ville que l’on aperçoit en arrière plan). Continuer la lecture de « Halte à l’immobilisme »

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