Peu après avoir remis en état de marche mon blog, j’ai promis – dans l’espoir insensé d’attirer le chaland – un scoop concernant la politique à Colombes. J’ai traîné un peu, attendu que la salle se remplisse, mais n’entendant ici que l’écho de mes propres pas, je renonce à bouleverser la vie politique en lâchant mon info devant mon public clairsemé (— Bisous maman !).
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Or donc, en cette fin de mois d’août, j’étais, comme tout bon socialiste qui se respecte, à l’Université d’été du PS au festival Rock-en-Seine. Dans les têtes d’affiche, pas forcément de super-grand-groupe-dont-je-suis-top-fan, mais une programmation riche, variée, pleine de petite surprise à trouver de ci de là, comme sait le faire le festival, enrichi cette année d’une quatrième scène, sponsorisé par un brasseur qui, d’une bière pierre deux coups, nous débarrassa aussi d’une blonde fade habituellement incontournable en terre Rock.
C’est sur cette nouvelle scène « pression live » que se tient, justement, pour clôturer la première journée, le concert de Death in Vegas. De deux choses l’une. Soit vous connaissez Death In Vegas (D.I.V., quoi !) et vous avez dans votre cédéthèques quinze exemplaires sous clé de The Contino Sessions (et par ailleurs, vous voyez malheureusement très bien où je vais en venir), soit vous me répondez kicéceulà ? auquel cas vous pouvez arrêter de suite la lecture de cet éprouvant billet.
Donc, Death in Vegas, moi j’aime, et j’avais très envie d’entendre – vœu qui ne sera hélas pas exaucé – Flying en live et en bonne place. Voilà pourquoi je me suis rendu vers la scène, tel le groupie de base, un bon quart d’heure avant le début du concert. Je dis bien « groupie de base », parce que le groupie, le vrai, lui s’y prend bien plus en avance. Quand j’arrive, en tout cas, je me dis que DIV n’est pas Oasis car les rangs devant la scène sont encore très clairsemés. Suffisamment clairsemés pour que j’aperçoive, arrimé à la barrière séparant le public de la scène, un imminent conseiller municipal d’opposition.
Parce que lui, c’est un groupie, un vrai, y a qu’à voir comment il était en transe dès les premières notes.
Ben dis donc, Laurent, ça nous fait au moins un point commun ;-)
L’histoire ne dit pas s’il avait payé sa place comme moi (109 € les trois jours, quand même, rendez-vous compte, presque ½ année de stationnement payant résidentielle à Colombes ! – ok j’arrête ma petite provoc’ j’ai honte) où si, plus habile, il avait réussi à faucher une invit’ à Rama, Nicole ou Bernard.
bonjour Jérôme
comme quoi, même quand on est en T shirt et pas rasé, on ne passe pas incognito dans les hauts de seine :-)
Hé oui, j’ai quinze exemplaires de Satan Circus dans ma discothèque…. et j’étais même au concert parisien de l’Élysée Montmartre, il y a…. (censuré). depuis la scène a brulé c’est pas peu dire…
A ta disposition pour monter un groupe de travail trans-courants DIV !
Et puisque si j’ai bien compris ce blog est ultra confidentiel, ma réputation ne souffrira pas de te demander ou tu étais pendant les sexy sushi ?
Quant au prix du ticket, tu imagines bien que les émoluments du conseiller municipal de base permettent largement de payer son pass trois jours.
Bonsoir Laurent, j’ai raté Sexy Sushi qui ont pourtant, paraît-il, fait une prestation assez tonique (on va dire ça comme ça) tandis que j’essayais de m’intéresser à Arctic Monkeys.
Pas de découverte bouleversante pour moi cette année, mais de bonnes surprises comme Blonde Readhead, Concrete Knives, Anna Calvi (qui a mis un peu de temps à démarrer mais m’a fait décoler en fin de set), Cat’s eyes ou Le corps mince de Françoise.
Vivement 2012 !
bonjour Jérôme. d’accord sur Anna Calvi… pour le reste on ne risquait pas de croiser.. Dde mon côté, j’ai retenu une exceptionnelle prestation de TRENTEMÖLLER (là tu aurais vraiment pu parler de transe lol…) et un bon show d’Etienne de Crecy et des genral electric en forùe. Pour les deceptions : the streets !!!
et pour les découvertes ; Tinie Tempa et cocrosie
et une énorme déception personnelle, avoir loupé Kid Cudi….
à l’année prochaine :-)
et bonjour à mamane
Laurent, je ne vous ai pas croisé sur R.E.S. 2013 et c’est fâcheux.
Dire que j’avais séché l’université d’été de La Rochelle (pour la 37e fois consécutive) rien que dans l’espoir de vous croiser (c’était une belle édition – humide, mais chouette).