Salem Belgourche, qui n’est pas le dernier à donner des leçons de probité, a une vision très particulière de la démocratie. Son blog est l’un des rares (dans la blogosphère colombienne tout du moins) à censurer férocement tous les commentaires qui ne vont pas dans son sens.
J’en avais déjà fait une fois l’expérience désagréable aux premières heures de son blog qui m’avait refroidi (oui, c’est très désagréable de faire un commentaire et de ne pas le voir publier) d’autant que je ne crois jamais être outrancier dans mes propos. Pour moi, les commentaires sont un endroit pour réagir.
J’ai voulu, à l’occasion d’un nouvel article pénible voir si les ciseaux du censeur étaient toujours aussi affutés. La réponse est malheureusement oui.
À part un terrible manque de confiance en soi, je ne vois pas trop ce que ça peut cacher. S’il y a un domaine où la confrontation d’idées fait partie intégrante du paysage, c’est bien la politique. Salem, vous n’avez qu’à fermer les commentaires, ce sera plus clair et plus franc !
Pour paraphraser l’auteur et son inimitable outrance, je conclurai : « Pour moi, Salem Belgourche n’est plus pas un démocrate ».
Salem Belgourch est [… supprimé par l’administrateur]
@ Bouix » Je suis désolé de censurer votre commentaire, dans un billet où je dénonce la censure, mais je suis responsable de la publication, aux yeux de la loi, et je ne peux pas laisser ici une accusation dont je n’ai aucune idée de la véracité, mais qui pourrait être diffamatoire.
Cet espace est un espace de dialogue, pas un ring pour régler des comptes.