Neuf Deux : l’esprit Rock (en Seine)

Pas de Rock-en-Seine au programme pour moi cette année, l’édition 2008 s’est achevée hier sans ma participation, alors que j’avais été fidèle aux trois dernières éditions. Plusieurs raisons pour ma défection : d’abord, à l’affiche, pas de groupe pour lequel je me sois dit « il faut absolument que je les vois ». Amy Winehouse (la bien nommée), qui avait fait faux-bond l’année dernière, et qui revenait cette année en tête d’affiche « à risque » a été fidèle à sa réputation : elle a fait l’alcool buissonnière. J’aime beaucoup son style et l’énergie de ses chansons, mais ni R.E.M. ni elle ne m’ont poussé à faire le déplacement. L’an dernier pourtant, ça n’était pas les têtes d’affiches (Björk, Tool et Arcade Fire) qui m’avait poussé à faire le déplacement, mais plein d’autres groupes qui m’avaient régalés. Certains que je connaissais, d’autres que j’ai découvert, d’autres encore sur lesquels j’avais posé un nom (Ahhh c’est eux qui chantent ça…) . L’édition 2007, sur trois jours consécutifs, avait été un grand bonheur.

Autre point un peu déconcertant cette année, le calendrier. Le festival qui s’était basé sur un rythme à cheval sur la semaine et le week-end (vendredi+samedi) puis qui, l’an dernier, s’était étendu sur le dimanche, nous a pondu cet année un calendrier curieux avec une date isolée (mercredi 20) puis deux journées en semaine (jeudi 28, vendredi 29) qui m’aurait obligé à poser deux, voire trois, jours de congés (bah ouais, le rock’n roll n’est pas réservé aux étudiants, j’ai quarante ans et je vous … – je précise au passage que je suis un peu mieux conservé que Philippe Manœuvre que j’y aperçois chaque année !).

J’ai des regrets, bien sûr : toutes ces découvertes que je n’aurais pas faites, cette ambiance un peu hors du commun des festivals, ces moments de communions et ces litres de bière de mauvaise qualité accompagnant un sandwich dégoulinant de gras (pour votre santé, pensez à manger cinq fruits et légumes par jour et pratiquez une activité physique – danser comme fou furieux dans une fosse, ça compte ?).

Esther en la playa de Begur

Cette année, pour moi, l’esprit rock, il soufflait à la plage !

2 réflexions sur « Neuf Deux : l’esprit Rock (en Seine) »

  1. Faut arrêter de faire courir cette rumeur comme quoi Philippe Manoeuvre serait vivant ! C’était drôle un moment, mais là, il serait temps de laisser son âme en paix ! :-)
    Moi, c’est le prix qui me fait fuir chaque année. Tous les ans, en jetant un oeil au programme, je me dis « tiens, ce serait l’occasion de voir tel ou tel » et puis 45 €, voire 75 € pour les 2 jours…
    Pourtant, je suis un jeune, moi, j’ai le droit d’être plus rock que les vieux de 40 balais (faut que j’en profite, j’ai plus que 9 mois pour le dire) ! :-)

  2. (Personnellement, les 9 mois qui ont précédé mes 40 ans ont été bien plus ardus que les 9 qui ont suivi !)

    J’entends de façon récurrente le sujet du prix de ce festival ; c’est vrai que ça n’est pas donné, mais il faut bien reconnaître que le prix des concerts augmente un peu partout. Comme on claque désormais facilement 30 € pour UN concert d’une heure ou deux, finalement, 45 € pour 10 heures de concert, ça ne semble pas totalement délirant. J’ai lu un article qui disait que le poste qui grimpait grimpait, c’était celui des cachets d’artistes ; j’ai l’impression qu’ils remplacent le manque à gagner des ventes de disque (dû au large piratage internautique) par cette source de revenus. Après tout, certaines vedettes voient les places de leur spectacle se vendre comme des petits pains en période de grande famine à des tarifs bien plus astronomiques que ceux dont on parle ici : pourquoi se gêneraient-elles ?!?

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